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L’Ambassadrice de France au Rwanda, Aurélie-Royet Gounin Le Sommet de la Francophonie de Novembre prochain à Kigali se focalisera sur la Déclaration de Beijing sur les Femmes, selon l’Ambassadrice de France au Rwanda, Aurélie-Royet Gounin (A.G) Lire son interview à André Gakwaya de l’Agence Rwandaise d’Information (ARI-RNA) : A.G – Le mois prochain, le 19 et le 20 Novembre, se tiendra le Sommet de la Francophonie ici à Kigali. L’ordre du jour du Sommet est beaucoup tourné autour de l’Anniversaire de la Déclaration de Pékin, donc autour de la Déclaration de Beijing sur les femmes et sur la place des femmes dans la vie publique. Je pense que c’est un beau symbole que cette discussion se passe ici, lors de la conférence ministérielle organisée par le Rwanda, parce que le Rwanda a une diplomatie féministe. On a eu l’occasion de célébrer cela à Paris le mois dernier, où on a eu une conférence des pays ayant une diplomatie féministe. C’est un groupe dont font partie la France et le Rwanda. On est affinitaires sur la question. On a eu l’occasion de le montrer dans les discussions, notamment en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies le mois dernier. Donc on est très heureux que ce soit ça la thématique principale de cette conférence ministérielle de la francophonie. La France sera représentée au niveau ministériel. C’est notre nouvelle ministre déléguée chargée de la francophonie et des partenariats internationaux, Mme Eléonore Karoua, qui représentera la France. À cette occasion aussi, on passera le relais de la présidence tournante du conseil ministériel, qui passera au Cambodge. Il y aura aussi une cérémonie de passation entre la France et le Cambodge. ARI- Il y a quelques mois, vous êtes arrivée au Rwanda. Comment se porte aujourd’hui la coopération entre la France et le Rwanda ? Il y a beaucoup de bons projets en cours d’exécution. A.G – Absolument. Je suis arrivée au début du mois de Septembre, donc ça ne fait pas encore deux mois. Le Rwanda est un partenaire important pour la France. Nous avons, comme je vous le disais, une bonne relation dans les enceintes multilatérales parce que nous sommes affinitaires sur beaucoup de sujets. On a aussi une relation bilatérale politique qui s’est reconstruite depuis 2021 et qui est très bonne. Nous voulons travailler avec le Rwanda à des projets qui sont mutuellement profitables. Nous avons des secteurs d’intervention prioritaire, tout ce qui relève de l’éducation et de la formation professionnelle, avec une forte composante francophonie, bien sûr. Mais nous travaillons aussi beaucoup dans le domaine de la santé, notamment autour du projet de l’hôpital de Ruhengeri, où il y a un très grand investissement français sur la réhabilitation, l’équipement, la formation. Et nous travaillons aussi beaucoup dans le domaine des finances climat, tout ce qui est l’action des finances publiques pour augmenter la résilience au changement climatique. Donc ce sont des domaines qui fonctionnent bien. Mais il y en a d’autres, notamment autour de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies, où nous avons aussi un dialogue bilatéral très riche et des projets intéressants. Donc une coopération vraiment multi-sujets avec quelques projets emblématiques, et puis un travail de fond vraiment important qui se déroule très bien entre la France et le Rwanda. (Fin)